Les secrets du druide (tome 1)

Droguiste passionné, botaniste émérite, conteur né, fin observateur, Claude Roggen raconte comme nul autre les plantes. L’œil pétillant, le druide de Domdidier distille son savoir et ses petites histoires sur la mythologie du règne végétal lors des nombreuses randonnées botaniques qu’il anime depuis plusieurs dizaines d’années.

De précieuses connaissances qu’il a décidé de consigner dans un ouvrage de 250 pages. En 50 portraits de plantes médicinales qu’il a soigneusement sélectionnées, Claude Roggen entend partager son savoir-faire et ses nombreuses anecdotes collectionnées au fil des ans.

Savant mélange d’informations techniques et de conseils pratiques entrecoupés d’éléments biographiques, cette «plantographie», entre mythe et réalité, narrée à la manière des anciens conteurs, ravira à coup sûr les amoureux de la nature et les curieux avides de savoirs ancestraux.​

Ce qu’on apprend en lisant «Les Secrets du druide»:

• Saviez-vous que la reine-des-prés est un puissant antidouleur? Elle est à l’origine de l’aspirine. Tout comme l’écorce de saule, elle contient de l’acide salicylique qui a servi au développement de l’un des principes actifs les plus utilisés au monde. En baptisant cette molécule de synthèse «aspirine», le chimiste allemand Félix Hoffmann a rendu hommage à la reine-des-prés (qui était aussi appelée «spirée», en référence à son fruit, en forme de spirale).

• Une légende raconte que lorsque Dieu créa la terre, il oublia d’enfermer le diable en enfer. Puis il planta une fougère, dont les branches forment une sorte d’entonnoir. Attiré par cette obscurité, le Malin se fit attraper et glissa au fond de la terre. Plein de bonté, Dieu le laissa sortir à minuit, à la première pleine lune. Le Malin se servit du feuillage de la fougère comme d’une échelle pour grimper jusqu’à la surface. Furibond d’avoir été banni, il massacra avec sa fourche la première plante venue; il transperça les feuilles du millepertuis. Pris de pitié, Dieu vint colmater cette ribambelle de trous avec du soleil. Depuis lors, dans la tradition populaire, le millepertuis est associé aux forces du Bien et de la Lumière.

• Si vous souffrez soudain de maux d’oreille alors que vous êtes en balade, il suffit de cueillir quelques feuilles de grand plantain ( ou plantain officinal), de détacher une dizaine de «fils» fibreux de leurs nervures et d’en faire une mini-pelote de la taille d’une protection auriculaire et de placer cette «boule Quiès» végétale à l’entrée de l’oreille douloureuse. Vous pourrez vérifier avec une montre: la douleur disparaît en quelques minutes!

• Autrefois, à la campagne, quand les poules pondaient des œufs trop fragiles, on leur donnait à picorer de l’ortie cuite ou on mélangeait de l’ortie séchée à leur ration de grain.